Il faudrait plutôt concevoir les choses comme une affaire de perception: on entre dans une pièce, et l'on perçoit quelque chose comme déjà là, venant d'arriver, même si ce n'est pas encore fait. Ou bien l'on sait que ce qui est en train de se faire, c'est déjà la dernière fois, c'est fini. On entend un "je t'aime", dont on sait qu'il est dit pour la dernière fois. Sémiotique perceptive. Dieu, qu'est-ce qui a pu se passer, tandis que tout est et reste imperceptible, et pour que tout soit et reste imperceptible à jamais?
Deleuze et Guattari. Mille Plateaux. Paris; Minuit, 1980, p.238.
Tuesday, October 03, 2006
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